Plateforme d'économie expérimentale

La plateforme d’économie expérimentale, développée par GAEL, est utilisée à des fins d’enseignement et de recherche, uniquement dans le cadre de l’activité des membres de GAEL (elle n’est donc pas ouverte vers l’extérieur). Elle est à la fois une plateforme standard d’économie expérimentale, utilisée pour tester des théories et une plateforme de field experiment visant à s’ancrer dans le monde réel. Dans sa version field-experiment, elle est surtout utilisée dans le cadre des recherches de l’axe consommation : les sujets recrutés sont des « vrais gens » (et non des étudiants) et les tâches qu’ils ont à exécuter sont concrètes (par exemple : choix et achat de produits).

La plateforme comprend :

• une salle d’expérimentation (équipée de 36 PC, 16 lecteurs de code-barres, 2 vidéos projecteurs, un écran d'information pour l'expérimentaliste …), un back-office (serveur de gestion et poste de pilotage des expériences), un sas de paiement et un local de stockage des produits ;
• un laboratoire mobile comprenant 30 tablettes, une borne wifi de mise en réseau et un serveur portable ;
• une interface web pour l’inscription des sujets​ ;
• un site collaboratif  pour la mise à disposition des chercheurs ;
• un serveur pour l’archivage des données.

Bilan des activités de la plateforme

Au cours du quadriennal écoulé, la plateforme a été utilisée pour mener des expériences dans le cadre de 9 programmes de recherche et pour remplir trois objectifs principaux :

• observation des comportements individuels et collectifs ;
• design de politiques publiques et de marchés ;
• mesure de la valeur-client.

Au total, 145 sessions ont été organisées et ont mobilisé 2012 sujets étudiants ou « vrais gens ».

Constatant la nécessité d’une meilleure organisation du travail du fait i) d’un fonctionnement collectif qui implique une diversité de métiers et de compétences et ii) de la croissance du nombre d’expériences, nous avons engagé une démarche qualité avec l’appui du département SAE2 de l’INRA. Cette démarche s’est pour l’heure focalisée sur deux processus :

• la gestion des données recueillies (rédaction d’une charte, d’un guide des bonnes pratiques et d’un outil pour l’auto-évaluation) ;
• le recrutement des sujets (site web, charte d’engagement réciproque, constitution d’une base « sujets » déclarée à la CNIL).